Ferney Voltaire
Franc succès des nuits de la poésie
Article
publié le
mercredi 21 mai 2003
par EC
dans les rubriques :
Festivités
Culture
- Après ses lectures, Frédéric Jacques Temple dédicace ses ouvrages
- Sur la scène un poème de chaque participant est proposé au public
- Entre deux lectures le public échange ses impressions
- Pour accueillir le public «  La comédie de Ferney  » était juste assez grande
- Sur scène chaque auteur parcourt au grès de ses envies quelques uns de ses poèmes
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Ravis ! C'est le qualificatif qui revient le plus souvent pour exprimer la joie des poètes, du public et des organisateurs de ces « nuits de la poésie ». Les auteurs sont les premiers heureux de se retrouver ensemble : ils étaient neufs à avoir accepter de participer à l'évènement, sans compter les chanteurs venus clore les soirées en musique. Neufs artistes qui se connaissent mais qui ont peu l'occasion de se réunir, et donc enchantés de se retrouver. Ravis aussi de l'accueil qui leur a été réservé par le public, venu nombreux. Très attentif, à l'écoute, les spectateurs se laissent entraîner dans un silence religieux par les mots sortant de la bouche même de leurs auteurs. Convivialité aussi lors des séances de signatures quand le public vient discuter, remercier pour les émotions transmises. Car comme l'explique Jean-Claude Tardif, l'un des poètes invité, « le poète est un homme comme les autres, qu'il s'exprime sur un sujet sacré ou tabou, il dit des choses intelligentes ou stupides. Il faut donc démystifier la poésie et ne pas toujours mettre les poètes sur un piédestal ».
Une seconde édition ?
Frédéric Jacques Temple, après ses lectures, se sent comme un matador admiré et comblé. Les trois soirées qu'il vient de passer ont été « extraordinaires et enthousiasmantes grâce à l'accueil chaleureux du public et au magnifique travail des organisateurs». Gilles Grosrey, de la compagnie Thalie qui organisait les soirées, semble surpris du succès immédiat de cette première. Surpris mais heureux et prêt à recommencer. Comme Annick Gambotti qui s'étonne à peine de voir certains spectateurs revenir chaque soir. Car elle même savoure les soirées qu'elle a envie de prolonger par une lecture plus approfondie de la poésie « qu'on lit peu ». Ces soirées étaient donc un bon moment pour donner l'envie d'en découvrir plus : l'objectif est atteint. Et le public ayant plébiscité par sa présence cette manifestation il est peu risqué de parier qu'auront bientôt lieu les « deuxièmes nuits de la poésie ».
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