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Des lettres comme peinture du coeur

Ferney Voltaire

Des lettres comme peinture du coeur

Article publié le
mardi 13 juillet 2004
par EC

dans les rubriques :
  • Associations
  • Festivités
  • Culture

    Pour obtenir les photos en grand contactez moi
    - Lucien Choudin, de l'association Voltaire àFerney, a brièvement présenté la soirée

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    - C'est dans la cour de la Maison Fusier que le public a pris place pour assiter àla soirée

    Pour obtenir les photos en grand contactez moi
    - Costume et décor en extérieur donnent encore plus d'authenticité aux lectures

    Pour obtenir les photos en grand contactez moi
    - Mme du Deffand a echangé de nombreuses correspondances avec Voltaire mais également avec d'autres personnalités du XVIIIème siècle

  • Soirée lecture

    En costume d'époque, Voltaire et Mme du Deffand s'avance dans l'arrière cour de la Maison Fusier où les attende un public attentif. Voltaire se saisit d'une première lettre sur la petite table qui fait office de décor, s'assoit dans son fauteuil et commence à lire. Il s'agit d'extrait de sa correspondance privée avec Mme du Deffand une amie restée à Paris, alors que Voltaire est déjà installé à Ferney. Mme du Deffand tenait un salon où se rencontraient philosophes, artistes, écrivains et aristocrates cultivés dont Voltaire et D'Alembert furent ses plus intimes convives. Devenue aveugle en 1752, elle continua cependant à correspondre avec Voltaire, révèlant son esprit indépendant mais sceptique. Ces échanges constituent d'ailleurs un document intéressant sur l'histoire de la société du XVIII e siècle.

    Alors que la nuit tombe

    Mme du Deffand répondant à Voltaire et Voltaire répondant à Mme du Deffand, en une dizaine de lettres, ces peintures du coeur comme les nomme Voltaire, on découvre tout à la fois quelques évènements historiques mais aussi un peu de la vie quotidienne du philisophe installé dans le genevois. Commencé par des missives écrites en 1759 - les deux auteurs ont déjà plus de 60 ans - leur lecture entraine le public jusqu'au seuil de leur vie, alors que la nuit tombe également sur Ferney. Pendant une petite heure, Marion Thyes, qui est loin d'avoir l'age de son rôle, lui apportant une fraicheur bienvenue, et Roger Grosrey, un voltaire posé et convaincant, ont échangé les pensées de leurs personnages avec le public attentif. Comme il n'était bien entendu pas possible de lire toute la correspondance, c'est Mme Flon, que Lucien Choudin de l'association "Voltaire à Ferney" a contacté, qui s'est chargée de la sélection. Pour ceux qui l'aurait manquée, cette soirée sera à nouveau organisée par l'office de tourisme le Mercredi 4 août à 20h à la Maison Fusier, en extérieur si le temps le permet. Fu

     
     
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