Saint Genis Pouilly
Cosobigao, culture et amitié
Article
publié le
jeudi 25 septembre 2003
par EC
dans les rubriques :
Associations
Culture
- L'artisanat local est acheté à son juste prix pour être revendu dans le cadre d'un commerce équitable
- Les nombreux projets étaient présenté lors de la manifestation "le mali s'invite à St Genis"
- Des habitants de Gao sont venus à Saint-Genis-Pouilly à l'occasion de la manifestation
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Association humanitaire
Cosobigao, un nom à consonnance africaine qui invite au voyage. Et pourtant, ce n'est qu'un acronyme pour COmité de SOutien à la BIbliothèque de Gao, Mali. Le Cosobigao est un élan de générosité mis en place par quelques ami(e)s il y 6 ans. A cette époque à Gao, une grande ville de 60 000 habitants, le bâtiment qui servait de bibliothèque n'était plus fonctionnel. Alors Nicole Howard et Catherine Kobrin décident de monter un projet pour le réhabiliter. Pour avoir vécu en afrique ces deux femmes connaissent bien la culture locale. Elles montent donc une association, basée à Saint-Genis-Pouilly, qui récoltent des fonds servant à améliorer les conditions de fonctionnement de la bibliothèque. Un comité local est créé sur place pour gérer lui même le fond documentaire et les ordinateurs mis à la disposition des lecteurs. Aujourd'hui la bibliothèque fonctionne bien. Les habitants de Gao sollicitent donc l'association pour de nombreux autres projets : des laboratoires, des hôpitaux demandent aussi des aides, des jardins d'enfants, des clubs de femmes sont créés.
Beaucoup d'enthousiasme
L'association sert donc de relais et de filtre pour gérer ces projets. Et de fil en aiguille, de nouvelles rencontres se font sur place comme en France ou en Suisse et d'autres personnes rejoigent l'association. Ainsi l'association Jojoba et développement elle aussi présente à Gao, dont le siège est à Genève, a de nombreux contacts avec Cosobigao. Car comme elle, son objectif est de rendre la population locale le plus autonome possible en s'appuyant sur les potentialités du pays. Elle expérimente donc la culture du Jojoba, une plante robuste, moyen de lutte contre la désertification et source de revenu possible pour la population, grâce à l'huille qui en est tirée. Mais ces deux associations se veulent surtout fonctionnelles. Pas de grosses structures administratives, le travail repose sur des bénévoles motivés et enthousiastes. Le résultat est visible lors des manifestations que l'association organise comme la semaine dernière à la salle Jean Monnet : un accueil chaleureux, une ambiance colorée et un dynamisme contagieux.
Renseignements : Cosobigao - Mme Nicole HOWARD - mail - Site Internet - 04 50 20 63 88 Jojoba et développement : mail - 00 41 (0)22 741 20 41
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